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32 ans, single mum et divorcée, we listen we don’t judge! (Part 3)

Par Gateka Il y a 2 mois Lecture de 4 minutes
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Jeune, belle comme toutes les autres femmes dans leurs vingtaines et innocentes comme la plupart d’entre elles, j’ai choisi la grande route sans hésitation mais la vie a pris une autre tournure.

ÂJ’ai passé une nuit presque blanche à me remettre de mes émotions. Je n’y croyais pas ! J’avais tant aimé cet homme et j’avais regretté de le perdre à cause de la « gourmandise humaine ». L’idée de nous remettre ensemble me paraissait illusoire. J’avais maintes fois prié pour qu’il revienne et qu’il me pardonne, mais je n’y croyais pas vraiment.

Dieu merci ! Mon Didier is back, plus aimable et plus gentil que jamais.

Nos discussions quotidiennes sont plus belles que jamais, même quand j’hésite à lui envoyer des messages pensant qu’il est occupé par son travail, lui il le fait. Il se montre plus engagé et déterminé à éviter toute erreur. De mon côté, c’est le paradis. J’essaie de ne pas l’importuner, d’éviter tout sujet de discorde, mais je sens aussi que Didier est devenu très mature et réservé, surtout quand on ne s’entend pas.

Après quelques sorties en amoureux et des discussions plus ou moins sérieuses, Didier m’a proposé de l’épouser. D’un côté, j’hésite : pourquoi maintenant, alors qu’on vient juste de se remettre ensemble ? N’est-ce pas par peur que je rencontre un autre prêt pour le mariage ? Mais d’un autre côté pourquoi pas ? Didier a été mon amour et mon ami pendant près de huit ans.

Mon « oui» laissa place alors aux préparatifs et nous nous lançons rapidement dans l’organisation.

Le plus beau jour de ma vie ? mon œil !

Les préparatifs et la cérémonie se sont déroulés plutôt facilement et avec joie. Je me sentais heureuse et épanouie. Avoir cet homme magnifique à mes côtés pour la vie était un succès que je n’aurais troqué pour rien au monde. Je le connaissais, je l’aimais, et maintenant je l’avais pour la vie. J’arbore mon plus beau sourire depuis le shooting, la messe, la réception… bref, toute la journée.

La réalité a commencé à se manifester après avoir fermé la porte de notre nouvelle chez nous. Après la longue journée de cérémonies, Didier me fait asseoir dans le salon, encore vêtue de ma robe. Je n’ai même pas le droit de prendre une douche pour changer de tenue, non ! il a prévu un after pas très sucré.

Lui, en costume, et moi, en robe de mariée, il ouvre une bouteille de champagne et me tend un verre avec cette phrase qui anéantit tous les bons souvenirs de la journée : « Bienvenue dans cet enfer que tu as cherché, ma chérie ! »

Curieusement, le mot « chérie » me fait désormais l’effet inverse de ce qu’il me faisait auparavant. J’ai la nausée, je me lève pour aller vomir dans la salle de bains, mais ses mains me retiennent férocement. Je vomis dans le salon tandis qu’il s’assoit tout près, sirotant son champagne, le sourire moqueur aux lèvres… Je ne m’étais jamais senti aussi sale.

Et là, la galère venait de commencer …

Â

A suivre….

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1 Comment
  • Blaze AI dit :
    avril 13, 2025 à 11:32 am

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Once a blogger, forever a blogger

Bienvenu dans un monde où on s'évade, tuki-menya dans tous les sens. Une aventure rien qu’au féminin.

Avec ce blog, on appelle les filles et femmes à se découvrir mais aussi à se débrouiller.
– Avec la culture Burundaise, beaucoup d’entre-nous n’ont pas eu cette chance d’apprendre beaucoup de choses tantôt à cause du tabou, tantôt à cause d’autres restrictions sociétales.
– La même culture éduque les jeunes hommes à se débrouiller depuis tout petit mais pas pour les filles. Les zones de comfort, ça les conviennent toujours. Sérieux ? En 2024 ?

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